Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a officiellement lancé les épreuves du baccalauréat général session de 2025. Cet événement s’est déroulé en présence de son collègue Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, ainsi que des représentants de plusieurs institutions dont la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC).
Le lycée Moukoundzi-Ngouaka à Makélékélé où s’est deroulé le lancement , accueille deux centres d’examen avec un total de 1 050 candidats inscrits. Les officiels ont ensuite visité les lycées Savorgnan De Brazza à Bacongo et Immaculée Conception à Ouenzé.
Pour cette première journée, les 94 958 candidats ont planché sur les épreuves de mathématiques, toutes séries confondues (A4, A2, C et D). Jean Luc Mouthou s’est félicité du bon déroulement des épreuves : « Les épreuves sont bien lancées, les candidats sont bien concentrés sur leurs copies et le retour que nous avons de l’intérieur du pays est identique au constat que nous avons dressé à Brazzaville. » Il a également insisté sur les efforts consentis par le gouvernement pour offrir aux jeunes les meilleures opportunités à travers le système éducatif.
Cependant, le ministre a déploré les agissements de certains promoteurs d’écoles privées, responsables de fraudes et d’inscriptions tardives dues à de faux diplômes de BEPC. Il a préconisé des sanctions sévères à l’encontre de ces promoteurs véreux et annoncé la fermeture dès l’année prochaine des écoles impliquées dans ces pratiques.
Un centre d’examen spécial a été mis en place pour les candidats illégaux enregistrés le week-end précédent. À travers le pays, les candidats sont répartis dans 255 centres d’examen, dont deux à Cabinda et à Luanda, 95 à Brazzaville, 73 à Pointe-Noire et 85 dans le reste des départements. Parmi les 94 958 candidats, on compte 80 204 candidats officiels et 14 754 candidats libres.
Un incident insolite a marqué cette journée : une candidate a accouché au lycée Moukoundzi-Ngouaka, nécessitant l’intervention des éléments de la sécurité civile présents pour faire face aux éventuels problèmes de santé.
Le ministre a conclu en appelant les candidats à se préparer au mieux pour les épreuves à venir, tout en réitérant l’engagement du gouvernement à améliorer continuellement les conditions d’organisation des examens. (DRTV)