Après la levée définitive de la sanction imposée par la Fédération internationale de football association (FIFA), la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a entamé une série de discussions cruciales avec les clubs affiliés. La première réunion, tenue ce 19 mai à Brazzaville, a rassemblé les clubs de Ligue 1 pour discuter de l’avenir du football congolais.
Sur les treize équipes conviées, onze étaient présentes. Le V Club Mokanda a présenté ses excuses pour son absence, tandis que l’AS JUK était le seul club absent. L’objectif principal de cette réunion était de trouver des solutions pour sauver la saison sportive 2024-2025, considérée comme pratiquement perdue après huit mois sans compétitions.
Face à l’urgence de la situation, il est devenu évident que le championnat national de Ligue 1 ne pourrait pas respecter les délais initialement prévus. Pour s’aligner sur le calendrier international, la Fécofoot a proposé de lancer la saison 2025-2026 dès septembre prochain.
Une autre priorité urgente concerne la participation des clubs congolais aux compétitions africaines pour la saison 2025-2026. La date butoir des engagements fixée au 30 juin par la Confédération africaine de football (CAF) approche rapidement. « La saison sportive 2024-2025 est pratiquement perdue. Que faut-il faire ? Nous avons le championnat et la représentation congolaise en compétitions africaines. Si nous ne participons pas aux prochaines compétitions, nos équipes perdront leurs indices », a déclaré le président de la Fédération.
Les clubs ont pris des décisions importantes lors de cette réunion. Ils ont décidé de réengager les deux premiers du dernier exercice, l’Athlétic Club Léopards de Dolisie et l’Association sportive Otohô, respectivement en Ligue des champions et en Coupe africaine de la Confédération. Ils ont également exprimé le souhait que la Fécofoot relance ses compétitions au plus vite, notamment grâce à l’organisation de la Coupe du Congo, dont la finale est prévue pour le 14 août.
Jean Guy Blaise Mayolas, président de la Fécofoot, a tenu un discours rassembleur, soulignant que les huit mois de crise ont permis de réfléchir profondément. « Nous sommes tous responsables de cette crise : le comité exécutif et les clubs. Nous aurons l’occasion d’en parler peut-être au cours de l’assemblée générale parce qu’il faut qu’on connaisse aussi les raisons ayant motivé les clubs. Nous formons une famille car le football c’est le fair-play », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que, dans cette crise, personne n’a tort ni raison, et que l’essentiel est de travailler ensemble pour l’avenir du football congolais.
(DRTV/Donald DE GOMA)