Firmin Édouard Matoko, ancien ambassadeur de la République du Congo et candidat à la direction générale de l’UNESCO, a présenté son programme aux diplomates accrédités en République du Congo. Cette rencontre, qui s’est tenue aux Tours Jumelles de Brazzaville, a permis à Matoko de détailler ses ambitions pour l’organisation onusienne.
Une vision de réforme structurelle et institutionnelle
Matoko, qui aspire à succéder à Audrey Azoulay, a mis l’accent sur la nécessité de réformes structurelles et institutionnelles au sein de l’UNESCO. Il a souligné l’importance de transformer l’organisation en un centre de réflexion au service des États et des peuples, en touchant particulièrement les domaines de l’éducation, de la culture et de la science.
Priorité à la jeunesse et à l’éducation
Lors de son intervention, Matoko a insisté sur l’importance de la jeunesse, qu’il considère comme un potentiel indispensable. Il a promis d’augmenter l’accès des jeunes aux sciences technologiques et de développer des programmes d’éducation civique. « Nous allons cibler une jeunesse qui est sur le point d’être désemparée et qui vit dans les conflits. Nous allons élaborer des programmes d’éducation civique, car l’éducation a la citoyenneté et pour la paix afin de conscientiser cette jeunesse », a-t-il déclaré.

Une candidature africaine
Matoko a exprimé sa fierté de porter la candidature de l’Afrique à la tête de l’UNESCO, tout en encourageant d’autres Africains à se positionner pour accorder plus de chances au continent. Il a souligné que sa candidature ne doit pas être perçue comme un obstacle pour d’autres candidats africains, mais plutôt comme une opportunité de renforcer la présence et l’influence de l’Afrique au sein de l’organisation.
Réformes pour l’épanouissement du capital humain
Au cœur de ses ambitions, Matoko a présenté des réformes intégrales visant à favoriser l’épanouissement du capital humain. Il a souligné la nécessité de travailler avec la jeunesse pour construire un avenir meilleur et plus pacifique.
Cette présentation marque une étape importante dans la campagne de Matoko pour la direction générale de l’UNESCO, avec l’élection prévue pour novembre prochain lors de la 43e session de la Conférence générale à Samarcande, en Ouzbékistan. (DRTV)