Le renouveau de l’enseignement technique et professionnel au Congo ne se limite pas aux grandes villes comme Brazzaville. Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a récemment démontré cette volonté en échangeant le 24 avril à Brazzaville, avec le collectif des députés de la Likouala, une région enclavée mais riche en potentiel. Cette rencontre marque un engagement ferme à intégrer ce département dans la dynamique nationale de modernisation du secteur éducatif.
Au centre des discussions figuraient deux projets structurants, inscrits au budget depuis 2023 et actuellement en cours de réalisation. Il s’agit du Centre d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) d’Enyellé et du Centre d’enseignement technique (CET) de Bétou. Ces infrastructures, soutenues par une volonté politique affirmée, représentent une avancée significative dans la démocratisation de l’accès à une formation technique de qualité, même dans les zones les plus reculées du pays.
Le ministre a salué « l’initiative collégiale et solidaire » des députés de la Likouala, soulignant leur engagement envers des solutions durables pour leurs populations. Cette collaboration entre le gouvernement et les élus locaux illustre une nouvelle gouvernance éducative, plus attentive aux réalités locales et orientée vers un développement équilibré du territoire national.
Pour Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, l’enseignement technique ne doit pas être confiné aux centres urbains. Il doit, au contraire, s’étendre à l’ensemble du territoire, en particulier aux zones à fort potentiel économique comme la Likouala. Cette région, bien que riche en ressources naturelles, a longtemps été marginalisée dans les politiques publiques. Aujourd’hui, elle voit s’ouvrir la perspective d’une transformation structurelle grâce à la formation des jeunes aux métiers adaptés à son environnement : agriculture, foresterie, artisanat, énergies renouvelables, et autres filières porteuses.

L’initiative du ministre s’inscrit dans la vision du Président de la République et du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, qui considèrent l’enseignement technique comme un pilier de l’inclusion sociale et du développement endogène. En travaillant à l’implantation d’écoles de formation professionnelle jusque dans les confins du pays, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé insuffle une nouvelle dynamique : celle d’un enseignement au service de la jeunesse congolaise, où qu’elle se trouve.
La Likouala devient ainsi un symbole : celui d’un territoire longtemps oublié, désormais au cœur de la politique nationale de valorisation du capital humain. Le ministre y déploie une vision claire : celle d’un Congo où chaque jeune, de Bétou à Pointe-Noire, peut apprendre un métier, trouver sa place, et contribuer activement à la construction de la nation.
Cette démarche ambitieuse et inclusive promet de transformer non seulement la Likouala, mais aussi l’ensemble du pays, en offrant à chaque jeune Congolais les outils nécessaires pour bâtir un avenir prospère et durable. (DRTV/Charvine MABIALA)