Dans le quartier Terre Jaune de Mango Mpoukou, situé dans l’arrondissement 5 de Pointe-Noire, un ravin menaçant continue de semer l’inquiétude parmi les habitants. Ce phénomène naturel, qui s’aggrave à chaque pluie, met en péril la sécurité des résidents et des commerçants du marché local.
Le ravin, dont la progression est qualifiée de « tentaculaire », rend la circulation piétonne difficile et dangereuse. Les riverains craignent que des pluies successives n’effacent complètement cette zone du plan cadastral, engloutissant maisons et étals de marché.

Les habitants, désemparés, ont tenté de colmater le ravin par leurs propres moyens, mais leurs efforts se sont révélés insuffisants. « Nous avons essayé de fermer le trou, mais nous n’avons pas les moyens », déplore Ungrid Boiyali, un résident du quartier. « Si l’État pouvait venir nous aider, ce serait bien », ajoute-t-il, exprimant le ras-le-bol général face à l’inaction des autorités.
Hugues MBATCHI, un autre habitant, témoigne de la détresse des résidents : « Cela fait six ans que ce ravin a commencé et ne cesse de prendre de l’ampleur, personne ne réagit. Nous sollicitons l’aide de l’État congolais, surtout de notre président Denis Sassou Nguesso, pour apporter une solution. »
Les ravins et glissements de terrain, considérés comme des cataclysmes naturels, nécessitent une intervention urgente de l’État. Les habitants appellent à une action préventive plutôt qu’à des mesures tardives, soulignant l’urgence de la situation.
Cette crise environnementale met en lumière le besoin crucial d’infrastructures adaptées et de soutien gouvernemental pour protéger les communautés vulnérables face aux dangers naturels. (DRTV/Flavie KOUENDZE)